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pour la petite histoire
comme promise dans ma recente note, il sagit d'un fait vecu chez vous meme
en allemagne. je revenait de berlin quand j'ai croisé
dans le train une femme à qui j'ai volontairement cedé une
place. nous avons beaucoup causé jusqu'à cologne. à
l' époque mes mots allemands laissaient à désirer.
mais elle a essayé de me comprendre avec une grande attention.
A cologne elle m'a gratifié d'une carte qui portait son adresse
et son numero de telephone. pendant que la quittait pour un autre train,elle
me dit : si tu m'écris je te repondrai. un mois après j'ai
écris et elle m'a effectivement repondu. ce fut le depart d'une
amitier vraie. je me souviens de ces invitatins a cologne, des promenades
au bord du Rhein, des questions qu'elle me posait sur situatoin chez moi
au pays, mon envie de rester en allemagne. elle etait une femme gentille
et cultivée, attentif à tout ce que je la racontais; mais
ce qui m'a le plus marqué, c'est regard d'adieu ,de tristesse et
de desespoire qu'elle avait quand elle me disait aurevoire devant la porte
de sa cours quand je retournais chez moi, après une visite chez
elle sur son invitation et apres que je lui annonçais mon retour
dans mon pays en Afrique. je ne peux jamais oublier ce regard et ces larmes
qu'elle avait au yeux. c'est une image qui est et demeurera gravée
dans ma mémoire.
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